Nos funestes erreurs

Les religions operculent notre regard et nous font croire à d’inconcevables calembredaines : des vieux qui vivent 999 ans, des morts qui ressuscitent, des prophètes qui montent au ciel sur des chevaux ailés. Certes, pour se justifier, elles prêchent le bien, fustigent le mal mais bâtissent des dogmes qui génèrent les pires intolérances et ont été au cours de l’histoire, la cause de tant de massacres. Moralité : il ne faut surtout pas croire aux extravagances des hommes. Si dieu existe, qu’il nous le dise une bonne fois pour toutes. Pourquoi a-t-il besoin de porte-voix humains qui se détestent entre eux ? Il faut quand même être singulièrement mégalo pour se proclamer le fils, l’envoyé ou le messager d’un être suprême qui se planque dans le ciel ! La terre, elle, mis à part les peuples premiers qui la vénèrent, n’a jamais suscité une telle ferveur. Elle nous aurait même été donnée généreusement par cet hypothétique « Tout Puissant » pour qu’on y croisse et s’y multiplie. Voyez quelques milliers d’années plus tard le résultat. On parle d’une extinction prochaine et personne ne remet en question les croyances qui ont conduit l’humanité à accumuler tant de funestes erreurs. Au départ, le nomade Gengis Khan qui, lui, révérait la terre-mère et l’éternel ciel bleu, sentait croitre l’inéluctable puissance d’un monde accapareur d’espace et érigeant des murailles autour de lui. Il a voulu l’abattre et redonner à la mouvance son droit de circuler librement sur une planète qui n’appartient à personne en particulier. La cupidité lui a fait oublier son grand dessein. Cette même cupidité aveugle aujourd’hui tous ceux qui auraient le pouvoir de mettre un terme à ce processus funeste. Lentement nous nous asphyxions, croulons sous nos propres déjections et achevons de détruire la biosphère qui a engendré toute vie. L’humanité a raté son examen de passage. Qu’elle aille au diable !

Vivaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !