La réforme du code du travail m’a inspiré, ce matin, ce sonnet. N’étant pas un expert en matière de loi, je me fie à mon flair et quand je vois les féaux du système ultra libéral dans les partis de droite ou les représentants du patronat se féliciter, comprenez que je m’interroge. Voici donc le fruit de cette cogitation.
Le code et le loup.
Souvenez-vous en bien c’était un jour d’été
Quand en échange du contrat solidarité
Pierre Guattaz qui des fabulateurs est le roi
Promettait de créer un bon million d’emplois.
Or, de le voir sourire, devant cette reforme
Du code du travail, un grand doute se forme
Dans ma tête. Et je me dis où est la combine
Pour que ce personnage clairvoyant et chafouin
Devant les caméras fasse aussi bonne mine
Et sans la moindre réserve se montre si serein ?
Il y a un loup, c’est sur, mais où donc il se terre ?
Sans doute dans les halliers embrouillés des décrets.
Mais ce qu’il veut, ce loup, ce n’est pas un secret
C’est dompter le troupeau pour plaire aux actionnaires.
JB