Balzac est toujours d’actualité et, sous nos yeux, le Rastignac de l’Elysée, après avoir connu son heure de gloire, sent déjà poindre les turbulences du déclin.
Le grand désenchantement
Comment a-t-on donc pu élire ce paltoquet
Qui adore les riches, câline les émirs
Et qui face aux gens humbles aboie comme un roquet.
De quel charme a-t-il usé pour nous endormir ?
Il n’est ni beau, ni laid, et de taille moyenne.
Il parle bien c’est vrai mais les bons orateurs
Au pays de Bossuet ne manquent pas d’ardeur
Et moins encore de faconde tribunitienne.
Alors qu’a-t-il de plus que tous ces discoureurs ?
Sa jeunesse bien sûr mais aussi l’insolence
D’un Rastignac qui a senti venir son heure
Et qui pour la saisir fit preuve d’impudence.
Ça lui a réussi, chez des jeunes il fit naître
L’idée qu’il incarnait un regain attendu,
Et chez des vieux l’espoir d’une meilleure retraite.
Aujourd’hui sonne l’heure des illusions perdues.
JB
Vivaaaaa !
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