Le fleuve Amour, une grand passoire…
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L'obsetionnel tyran…
Je ne vais pas gloser dans cette guerre qui dure
Sur ses causes profondes, là n’est pas mon propos.
Mais quand on se comporte comme la gestapo
Le coupable est celui qui opprime et torture.
Il m’est pénible d’admettre que cette Grande Russie –
Qui s’est longtemps crue sainte et qui le croit encore –
Que j’aimais grâce à Tolstoï et Dostoïevski
Sans oublier Pouchkine, soit semeuse de mort.
Et pourtant, que de cadavres à travers les âges
A-t-elle semés pour imposer ses rudes doctrines !
Sous les Tzars, sous Staline, aujourd’hui sous Poutine
La liberté fut presque toujours mise en cage.
En Octobre 17 elle brisa ses barreaux
Mais fut vite reprise, enfermée de nouveau.
L’humaniste Gorbatchev sa porte entrouvrira
Eltsine, le corrompu, vite, la refermera.
Cet ivrogne à Poutine livrera le pouvoir.
Qui, derechef, verrouillera l’information
Et les Russes seront trompés par les assertions
Des journaux et des chaînes de télévision.
Le destructeur de villes dans cette guerre qui dure
Traita de nazi le chef d’Etat ukrainien
Mais les envahisseurs qui pratiquent la torture
Orientent nos regards du côté du Kremlin
Où un hôte blafard, renfrogné et austère,
Inquiète ses proches voisins par ses agissements.
Avec ses obsessions sans discernement
Il m’en rappelle un autre qu’on nommait le « Führer ».
Pendant que cet autocrate sur Kiev rive ses yeux,
Avides d’un « lebensraum » (1), les Chinois en surnombre
S’infiltrent en Sibérie, discrets comme des ombres
Mais certains que cette terre, un jour, sera à eux.
JB
(1) espace vital