Mes yeux me jouent des tiurs. (Glissez sur la pub)
Fâcheuse DMLA
Si ma façon d’écrire quelquefois vous étonne,
Il y a une explication à cela.
Ma vision, je vous le confesse, n’est plus très bonne
Car mes yeux sont atteints par la DMLA
DMLA, cet acronyme patibulaire
S’applique à une dégénérescence maculaire
Qui sur le clavier va me faire taper un i
Au lieu du u voisin et ça change tout, pardi !
Dans « La douceur de vieillir » », mon dernier poème
Sur le vieux sage fut tapé sans que je le vis
« Il n’allait pas mentir, dît-il en perdre la vie »
A la place de « dût-il » qui est le bon phonème.
Plus tard, j’ai tectifié cette fâcheuse méprise
Mais viens d’en commettre deux autres sans le vouloir
Le r et le t sont si près qu’il va falloir
Que Marion, après son café, me relise.
On chemine de conserve depuis longtemps déjà.
Ma jambe cassée rappelle cette idylle naissante
Elle a perduré sur une photo sépia
Qui me replonge dans un époque exaltante.
Marion ne reliera pas car elle me ferait supprimer le dernier quatrain et la photo. Si le cœur vous en dit remplacez vous même les mauvaises lettres par les bonnes.
Viva ! JB. Busous à toutes et à tous. Hi ! hi ! hi !