En pensant à mes « arrières »... Clissez sur la pub
Lorsque l’enfant paraît
Nous n’imaginons pas la douleur que comporte
Les efforts d’une mère pour que son enfant sorte,
Quitte ce ventre si doux. Est-ce ce que désirait
Ce bébé qui vagit sitôt qu’il apparaît ?
Il a crié, c’est bon, c’est qu’il n’est pas mort-né.
Quel étrange paradoxe que cette destinée
Qui nous oblige à pleurer dès qu’on voit le jour
Et à tromper la mort durant notre parcours.
Entre ce criant départ et cette muette fin
Va se dérouler un destin fort incertain
Ce serait beau si tous avaient les mêmes chances.
Des humains ont lutté pour que cette espérance
Devienne un jour peut-être une réalité
Mais la vie ignore ce qu’est l’égalité
Elle agit sans deus ex machina, au hasard,
Oscille entre félicité et cauchemar.
Et c’est pourquoi quand les mères perdent les eaux
Nous espérons en tant qu’arrière grands-parents
Que ces petits bébés qui naissent en pleurant
Apprennent à sourire comme Anaya ou Enzo.
Viva JB