Mes rêverie historiques suite et fin. (Glissez sur sur la pub)
La valse des épigones
Lorsqu’un projet ou une loi risquait de déplaire
De Gaulle usait du référendum populaire.
Quand le non l’emporta il nous fit la surprise
De retourner à Colombey-Les-Deux-Eglises.
Il n’attendit même pas la fin de son mandat
Le peuple le désavouant, il estima normal
De ne plus occuper le siège principal
Que lorgnaient tant de faux-dévots et de judas.
Pompidou et Giscard, des experts en finance
Promulguèrent des lois nuisibles pour la France
Qui croule aujourd’hui sous le poids de sa dette.
Quand survint Mitterrand la gauche fit la fête.
On a gagné ! On a gagné ! Cette allégresse
Peu à peu s’éroda, et une grande détresse
Régna dans les aciéries ou les filatures
Et l’on assista à la cruelle imposture
D’un homme fort peu hostile aux spéculateurs
Et à ces « golden-boys » audacieux agioteurs.
Même après ma mort, je ne vous oublierai pas
Osa-t-il nous promettre juste avant son trépas.
En politique intérieure voulant être populaire
Chirac trouva refuge dans l’immobilisme
Mais il est certain qu’en politique étrangère
Il n’a jamais trahi les idées du gaullisme.
Après lui, je l’avoue, j’ai la mémoire qui flanche
Je ne me souviens plus très bien des deux lascars
Qui, pendant leur mandat, se montrèrent si ringards
Que je n’ai d’eux aucun souvenir qui me branche
Et il est arrivé jeune, fringant, prometteur
Telle une pile qui ferait repartir la nation
Ça pétarada sec lors de sa connexion
Mais sa conduite créa des ratées de moteur.
Et là, ça bloque vraiment, Il ne sait plus quoi faire
Marine Le Pen tapie, lèche ses dents carnassières
En rêvant au fauteuil qu’a raté son vieux père
Elle y croit et il est vrai que son postérieur
A atteint, l’âge aidant, la taille pour s’y asseoir
Cela fait si longtemps qu’elle remue cet espoir
Mais ensuite, il faut être à la hauteur du rôle ?
Un seul le fut vraiment. Il s’appelait de Gaulle !
Fin
JB