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Migrants ou infiltrés, comment savoir ?

Il faut, bien que certaines images soient terriblement poignantes, essayer de garder un peu de lucidité. L’enfant retrouvé mort sur la plage était un petit Kurde de Kobané, un petit kurde dont les parents avaient tenté de fuir l’atroce guerre que mène Daech à l’encontre de ce peuple avec la complicité active d’Erdogan. Aucune méfiance ne m’alerte quand ce sont des Kurdes, des musulmans chiites, des Yésidis ou des chrétiens qui prennent le risque de rallier nos côtes. Eux, nous savons ce qu’ils risquent à rester sur place. En revanche, je vous l’avoue, car j’ai toujours exprimé avec sincérité le fond de ma pensée, je m’interroge quand je vois des cargos entiers chargés d’arabes sunnites qui ne sont pas, loin s’en faut, les premières cibles des djihadistes. Si tant est qu’ils n’aient pas la réputation d’être des mécréants et qu’ils voilent correctement leurs femmes, ils ne risquent pas grand chose sur place. Or quand on sait que pour un transfert vers l’Europe, les passeurs demandent entre 2000 à 3000 euros par tête et que parfois des familles entières de Syriens où d’Irakiens sunnites se retrouvent entassées sur les vieux rafiots chargés de les conduire sur les côtes d’Europe, difficile de ne pas procéder à un petit calcul. Comment tous ces migrants qui vivent chez eux avec à peine 2 dollars par jour peuvent-t-il amasser entre 3000 et 10 000 dollars au bas mot pour se payer le voyage ? Troublant n’est-ce pas ?

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Il faut bien regarder ces êtres humains qui arrivent par vagues successives chez nous. Sont-ils tous en haillons ? N’ont-ils que la peau sur les os ? Si c’est le cas, il faut évidemment les accueillir. Mais s’ils ne présentent aucun signe extérieur de souffrance et revendiquent, parfois avec véhémence, le droit de venir s’installer en Allemagne ou ailleurs en Europe, faut-il les accepter sans réserve ? L’état islamique dispose d’énormes ressources financières, détient des banques, des puits de pétrole. Pour quelle raison se priverait-il d’affréter des cargos, afin d’y infiltrer des partisans déguisés en fuyards apeurés ? Certains « passeurs » disposent de 2 ou 3 millions de dollars pour acheter des bateaux qu’ils abandonnent ensuite. D’où vient cet argent ? Et tous les passagers ont-ils réellement payé leur voyage ? Certes, ne le nions pas, le mouvement migratoire suscité par la terreur qu’inspirent les hordes de tueurs se réclamant de l’Islam, est réel et l’occasion est belle pour les suppôts d’Al Baghdadi de mêler à ces pauvres hères, des agents chargés une fois sur place d’inciter au djihad les musulmans paisibles installés dans nos contrées depuis des lustres. En Arabe, cela s’appelle la « hijra », l’infiltration, autrement dit, un gigantesque cheval de Troie destiné à ronger l’Europe de l’Intérieur dans les décennies à venir. Voilà pourquoi certains pays, qui ont encore dans leur mémoire historique le souvenir des occupations musulmanes d’antan, ne se montrent pas très enthousiastes à l’idée d’être contraints d’accepter un quota d’émigrés. Je le redis, comment supprimer Daech, cette tumeur qui menace tout le bassin méditerranéen, sans aller le détruire sur place ? Autre mesure salutaire : obliger les richissimes monarchies pétrolières à prendre leur part du fardeau. Elles, si vaillantes pour aller bombarder les Chiites du Yémen et lancer contre eux un corps expéditionnaire, si munificentes quand il s’agit de construire des mosquées wahhabites dans nos grandes métropole, pourquoi, oui, pourquoi ne mobilisent-t-elle pas toutes leurs forces contre ce califat islamique qui ravage la région ?

« Nous avons déjà trop d’esclaves chez nous » a rétorqué l’émir du Qatar quand on lui a demandé pourquoi il n’accueillait pas de réfugiés sunnites dans son royaume. Pour avoir la paix chez eux et pour pouvoir jouir à satiété de leur insolente fortune, ces féodaux méprisants sont prêts à tout, y compris à nous pourrir la vie. Honte à vous messieurs les financiers qui pactisez avec ces ploutocrates immondes et honte à vous messieurs les politiciens qui les recevez avec le tapis rouge dans l’espoir d’une obole.

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