Une nuit du mois d’aout…
(après l'intrusion de la pub)
Les perséides
Dans le ciel d’un soir d’été les perséides
Enchantent mon regard, aspirent mon cerveau
Je m’envole vers elles et rejoins leur troupeau
Pour une incandescence fugace d'astéroïde.
Où suis-je donc passé ? Ai-je vraiment été
Cette étoile filante qui a cessé d’exister ?
Comment dans une vie qui ne dure qu’un instant
Peut-on briller si fort dans ce noir firmament ?
Je voudrais luire encore mais déjà ne suis plus
Parmi ces trainées d’or qui déchiraient la nuit.
Ai-je été remarqué durant mon bref passage ?
A quoi bon m’inquiéter, mon temps est révolu.
A peine suis-je apparu que déjà je m’enfuis.
Me voici dans le noir, privé de mon image.
JB