Sonnet électoral.
Un signal d’alarme
Etrange que l’on s’étonne devant cette élection
Qui confirmer le raz le bol et la désaffection
De certains électeurs pour les politiciens
Qui ont perdu cette aura qu’avaient les anciens.
On attend en vain qu’un Jaurès, un Clémenceau
Jaillisse de ces élus au langage enjôleur
On croit voire un tribun. On en devient rêveur.
Déception ! Ce n’était qu’un poseur et un sot.
Certains ne cachent même plus leur envie de pouvoir.
Ils s’en fiche de nous et pensent à eux d’abord
Alors qu’ils devraient être soucieux de notre sort.
Regardez plastronner les vainqueurs illusoires
D’un vote ayant connu une abstention record
On sait cacher sa peur quand on est matamore.
VIVA !
JB