« C’est pas l’homme qui fait la terre, c’est la terre qui fait l’homme ».
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Terre promise…
Pourquoi de cette terre considérée comme sainte
Par les religions juive, chrétienne et musulmane,
Montent des cris de guerre, des hurlements, des plaintes
Dus à des crimes odieux et des vengeances infâmes ?
Moïse fut le premier que Dieu inspira
Bien plus tard c’est en Jésus qu’il se nichera
Le troisième à bénéficier de son aide
Sera son messager appelé Mohamed.
Une question qu’on peut se poser à tous les âges :
« N’y a-t-il qu’un seul Dieu qui s’exprime en trois voix
Souvent antagonistes, ou bien y en a-t-il trois » ?
Car s’il n’y en a qu’un, pourquoi tant de carnages ?
L’Éternel qui hanta les pensées de Moïse
Pour son peuple, soumis à un exode cruel,
Lui suggéra qu’il existait une Terre Promise
Où coulaient en abondance le lait et le miel.
Il oublia de dire que des Cananéens
Et aussi un certain nombre de Philistins
Vivaient déjà dans cette Palestine biblique
Promise surtout à tant de combats dramatiques.
Un préambule pour dire, même si ça exaspère,
Que c’est la terre qui façonne l’homme à sa manière
Au fil des siècles, que dis-je, au fil des millénaires
En se fichant pas mal de origines premières.
« Nos ancêtres les Gaulois » Quel concept aberrant !
Comment peut-on ainsi oublier les Romains
Puis toutes les grandes invasions de peuples germains,
Les Wisigoths, les Burgondes, les Lombards, les Francs ?
Il y eut même un peuple appelé les Alains
Qui avaient fui les Huns. C’étaient des Iraniens.
Où ils se sont fixés, deux communes tranquilles
Portent encore leur nom : Alaine et Allainville.
Les Arabes aussi en dépit de Charles Martel
Ne sont pas tous repartis outre Pyrénées.
Bref, au fil des années, toutes ces races rebelles
Par nos biotopes ont été refaçonnés.
Il aurait pu en être ainsi en Terre Sainte
Si la notion de « terre promise » s’était éteinte
Mais les doctrinaires s’appuyant sur la Shoah,
Ce traumatisme immense, attisent cette idée-là.
Le Hamas, contre-feu d’une nation en souffrance,
Par la terreur, hélas, réplique sans nuance
Et ce Dieu à trois têtes censé régner au ciel,
En guise de lait et de miel, répand sang et fiel.
JB