A l’ONU il à fait applaudir la France ( Glissez sur la pub)
Pourquoi pas lui ?
Il a déjà eu droit aux compliments flatteurs
Cet homme qui nous séduit par ses dons d’orateur.
Comment oublier son discours qui lui valut
Une ovation presque générale à l’ONU ?
C’était le quatorze février en deux mille trois
Et notre ministre des Affaires étrangères
Venait d’émettre un plaidoyer contre la guerre
Un plaidoyer brillant qui créa de l’émoi.
La France ne se joignit pas aux Etats-Unis
Dans cette guerre du Golfe aux fausses justifications
Qui déstabilisa gravement la région
Et ouvrit grand la porte à toutes les vésanies.
Ce fut la dernière fois qu’on l’a applaudie
Cette France qui depuis semble gésir dans un cercueil.
Or l’auteur du texte a toujours bon pied bon œil
Une voix qu’on écoute, une éloquence d’érudit.
La politique fait mine de se rajeunir
Mais des prévisibles et médiatiques guérillas
Entre Gabriel Attal et Jordan Bardella
Aucune grande idée ne va, je crois, jaillir.
C’est clair, l’extrême droite et l’ultralibéralisme
Vont poursuivre leurs luttes via ces coquelets fougueux
L’un vif et péremptoire, l’autre plus méticuleux
Pour draguer la jeunesse, faire du clientélisme.
Alors pourquoi pas un Villepin président ?
Il a de la bouteille, une vraie vision gaullienne
N’hésite pas à défendre la cause palestinienne
Dans un contexte hostile à cet engagement.
Ça lui vaut des coups bas, des attaques sévères
Des calomnies infondées, d’abjects jugements
Mais aussi et toujours les applaudissements
De celles et ceux qui apprécient ses mots sincères.
A son goût du pouvoir il a su mettre un frein
Je ne crois pas qu’il brigue le trône élyséen
Mais si on l’y poussait, s’il se laissait tenter
Je n’hésiterais pas à le plébisciter.
Viva ! Jb