Le dernier jet d’un jeudi agité ( glissez sur la pub)
Hommage tardif
Sur les navires les guetteurs s’appellent des vigies
Avant les radars ils surveillaient les lointains
Chez les Optimistes on a des fées du logis
Qui veillent à ce qu’aucun de nous ne meure de faim.
Elles agissent discrètement pour qu’on ne les voit pas
Passent de table en table en mères nourricières,
Distribuent les boissons, nous livrent nos repas
Veillent sur nous avec une bonne humeur exemplaire.
Sans Babette et Pascale, peut-être aurais-je eu faim
Trop occupé à me gaver de victuailles
Je ne leur ai même pas donné un coup de main
C’est pourquoi, aujourd’hui, le remords me tenaille.
JB