Allez, une petit poème à peine pondu pour débuter gaiement la journée.
Jardin soleil.
Tourterelles et corneilles
Se partagent le silence
Du lent et pourpre éveil
D’un soleil en vacance.
Il vient et puis s’en va
A l’instar des divas
Qui, folles d’ovations,
Multiplient les apparitions.
Tourterelles et corneilles
Se croient seules dans le ciel
Mais un vol de mouettes
Les rend soudain muettes.
Et les reines des airs
Qui volent vers la mer
Emplissent le firmament
De leurs cris obsédants.
Dans mon jardins les roses
Semblent prendre des poses.
Les Pierre de Ronsard
Attirent mon regard.
Leurs subtiles couleurs
D’une douce pâleur
A peine carminée
Des yeux font le bonheur.
Et tant pis pour le nez
Car elles n’ont pas d’odeur.
Des nuages apparaissent.
Et le rideau se baisse.
Qu’importe ce temps maudit.
Le soleil reviendra
Et illuminera
Mon jardin refroidi.
Les camions poubelles
Pourrissent le silence
D’un monde parallèle
Plein de magnificence.
Trop bruyants les humains
Vont régner jusqu’au soir.
Mais la nuit le pouvoir
Jusqu’au petit matin
A ce monde appartient.
Ses sons et ses fragrances
Remplacent alors sur l’heure
Les chahuts des moteurs
Et les vapeurs d’essence.
Vivaaaa !